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Madrid

à la découverte de… Madrid

Un temps éclipsée par sa rivale, Barcelone, la capitale située en plein coeur du royaume espagnol reprend aujourd’hui des couleurs vives. Les grands musées sont toujours aussi attractifs et la culture est partout dans cette capitale qui, à 1h30 de vol de Nantes, offre un dépaysement sans égal…

Madrid est la troisième ville de l’Union Européenne, la capitale et la plus grande ville d’Espagne avec ses 3 200 000 d’habitants.
Elle a été fondée au IVéme siècle par les Romains. Au VIIIeme siècle, lors de la conquête musulmane de la péninsule Ibérique, Muhammad Ier renomme la ville Majrît et y installe sa cour.

Les lieux à visiter

Notre coup de coeur :
Inauguré en 1990, le Centro de Arte Reina Sofia abrite une importante collection d’art espagnol et international de la fin du XIXe siècle à aujourd’hui.
En 2005, le musée a été agrandi pour offrir de nouveaux espaces d’exposition. La surface consacrée à la collection permanente s’est vue augmentée de plus de 50 %, ce qui place ce musée d’art contemporain parmi les plus grands du monde.La collection permanente, qui occupe le second étage, est distribuée en plusieurs salles consacrées à Nonell, Anglada Camarasa, Iturrino, Zuloaga, Solana et María Blanchard, entre autres peintres espagnols du début du XXe, mais aussi le mouvement cubiste, Picasso, Dalí, Miró et une salle dédiée aux « Propositions ». Les expositions temporaires se tiennent au siège principal du musée, dans les palais de Velázquez et de Cristal. Les dernières tendances des artistes les plus nouveaux sont présentées dans la zone « Espacio UNO », réservée à cet effet au rez-de-chaussée du bâtiment principal. Parmi les œuvres les plus significatives, on peut y admirer le « Guernica » de Picasso.

et sinon …
Le Prado, édifice initialement construit au XVIIe siècle, qui devient musée royal en 1819 accueillant alors les collections de peintures espagnoles des Habsbourg et des Bourbons. Vous pourrez admirer des œuvres devenues mythiques comme les Ménines de Velázquez, les Fusillés de la Moncloa ou les Mayas de Goya, mais aussi des œuvres de Zurbaran, Murillo, Ribera, Morales, Bosch … C’est l’un des plus grands musées au monde proposant des œuvres picturales. Il présente des peintures européennes du XIVe siècle au début du XIXe. Le musée présente aussi quelques 6 400 dessins et 3 000 estampes.
Le Jardin Botanique Royal, situé à côté du Musée du Prado, permet de découvrir un écrin de verdure en plein centre-ville : une multitude de spécimens d’arbres, de plantes mais aussi des fleurs venant du monde entier. Ce jardin comporte aussi une serre abritant des espèces exotiques.

Le Parc du Retiro fut construit sur l’initiative du comte-duc de Olivares, favori du roi Philippe IV. L’ensemble composé d’un lac, et agrémenté de jardins fut inauguré en 1631 et aménagé durant les années 1700.
Autrefois réservé à l’usage exclusif du roi, le parc est aujourd’hui ouvert au public. On y admirera de nombreuses statues mais aussi le musée de l’armée, le salon des royaumes ou encore une ancienne salle de bal. Dès l’arrivée de la belle saison, il faudra prévoir le pique-nique et de la patience si jamais vous souhaitez faire un petit tour en barque sur le lac du parc.

L’Ermitage de San Antonio de la Florida qui abrite les magnifiques fresques peintes par Goya en 1798. Malgré sa sobriété apparente, l’ermitage surprend par la grandiose œuvre d’art peinte par Francisco de Goya à la fin du XVIIIe siècle. Dans ce chef-d’œuvre de l’art espagnol, l´artiste aragonais était conscient qu’il décorait l´un des temples les plus populaires de Madrid, bien connu pour sa romería (procession) du 13 juin.

Le musée Sorolla, installé dans la résidence madrilène du peintre espagnol. Construite douze ans avant sa mort, la résidence du peintre Joaquim Sorolla (1863 – 1923) abrite aujourd’hui le mobilier d’époque et une sélection de peintures de celui qui fut le leader de l’école moderne espagnole de peinture. Sa peinture, de style impressionniste, se caractérise par la grande douceur des sujets choisis et de leur traitement, et une parfaite maîtrise de la lumière par une utilisation abondante de tonalités de blanc mais aussi de bleu ou de vert pastel. Scènes de plage, de pêche, enfants nus gambadant sur la rive, grands drapés, robes blanches volant au vent ou voiles de bateaux, l’espagnol originaire de Valence a su imposer très rapidement au monde de l’art un goût particulièrement prononcé pour des scènes quotidiennes de villes balnéaires…

Le Monastère de las Descalzas Reales qui entre, 1559 et 1564, fut réformé pour devenir un couvent. Ce monastère, qui fut d’abord lieu de résidence et palais des rois Carlos V et Felipe II est habité par une communauté de religieuses. Un musée présente toutes les donations royales : une collection de peintures (Titien, Rubens, Breughel), de sculptures (le Christ gisant) et de tapis (Rubens).

La Plaza Mayor de Madrid fut construite en 1690, c’est le monument le plus emblématique de Madrid, très animé pendant la période de Noël ainsi qu’en été quand elle est envahie par les terrasses !
Situé sur la place d’Oriente, le Théâtre de l’Opéra séduit par ses installations modernes. Sa construction débuta en 1817 et s’acheva en 1850, de par son acoustique saisissante il est connu et reconnu pour être l’un des meilleurs opéras d’Europe.

Le Palais Royal de Madrid, avec ses jardins de Sabatini et du Campo Del Moro, fut construit au 17éme siècle. Il existe de nombreuses salles dont les plus connues : le salon des Hallebardiers, le salon des Miroirs, la salle des Colonnes et la chambre du Roi Charles III. Des toiles de maitres comme Goya et Velasquez y sont exposées.

Le Temple de Debod est l’un des monuments les plus original de Madrid. On peut le contempler dans le parc de la Montaña (près de la place d’Espagne). De rares vestiges architecturaux égyptiens s’y trouvent à l’état complet loin de leur pays d’origine et l’entrée y est gratuite.

La gastronomie
Les spécialités madrilènes
Le fait que Madrid soit une ville ouverte, très perméable aux influences de ses visiteurs et villes voisines (et naturellement aux influences gastronomiques), n’empêche pas que la ville possède sa propre gastronomie, bien distincte.
Ce sont des plats qui marient la cuisine vouée au pot-au-feu (simple mais inventive), comme l’aromatique pot-au-feu madrilène, aux influences maures (comme par exemple la soupe aux amandes) ou de la vieille cuisine chrétienne (tels que les plats du Carême).
La gastronomie madrilène est aussi une cuisine dite à la cuillère (à noter sa succulente et nutritive soupe à l’ail, tout à fait délicieuse !), sans pour autant faire l’impasse sur la triperie (les gallinejas et les entresijos sont un délice pour les amateurs de raretés culinaires), et, en dépit de son éloignement de la côte, a su intégrer à son répertoire culinaire les poissons de la mer Cantabrique (la daurade à la mode madrilène, un plat vedette traditionnel depuis plus de six siècles).
Pour terminer, il convient de mentionner un élément qui renforce l’excellence de la cuisine madrilène : la qualité de son eau, réputée par tous comme étant la meilleure d’Espagne. Grâce à elle, les potages, notamment les ragoûts et les pot-au-feu, ont un goût inégalable.

Comment oublier les tapas ?
Le mot tapa désigne une bouchée ou petit canapé servi dans les bars et les restaurants pour accompagner la boisson (la sangria est à consommer avec modération).
La théorie la plus populaire évoque le XIIIe siècle. Il semblerait que le roi de Castille Alphonse X le Sage ait imposé aux tenanciers d’auberge de lui servir quelques bouchées de nourriture avec le vin pour ne pas ingérer d’alcool le ventre vide.
De nos jours, les tapas sont devenues un art culinaire à part entière et un plaisir pour les sens. Le jambon, les tripes à la madrilène, les patatas bravas (pommes de terre frites à la sauce piquante), les tigres (croquettes de moules servies dans leur coquille) ou les calmars à la romaine sont quelques-unes des tapas madrilènes les plus classiques, bien que l’on puisse déguster à Madrid d’autres plats de la tradition culinaire espagnole, comme par exemple la paella valencienne, la fabada asturienne (sorte de cassoulet), le poulpe à la galicienne, le pescaíto (friture de poisson) à la mode andalouse, les pommes de terre à l’aïoli, les croquettes, les gambas ou la seiche grillée.

Pour conclure cet article on vous conseillera de partir entre le 01 avril et le 30 juin, et/ou entre le 01 septembre et le 31 octobre, la ville est à éviter en plein été : la chaleur y est étouffante !

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