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A la découverte de… Saint-Florent-le-Vieil

A la porte des Mauges, partons à la découverte d’un site historique sur les bords de la Loire, dernier fleuve sauvage d’Europe, Saint-Florent-le-Vieil, haut lieu des guerres de Vendée. Une ville habitée par l’histoire : vous pourrez y flâner en vous laissant gagner par la magie du passé.

Le parvis de l’abbatiale découvre un paysage magnifique sur la Loire, d’Ancenis à Ingrandes. La visite s’impose dès votre arrivée sur l’esplanade. Au cours des guerres de Vendée, l’abbatiale sert de prison. Après l’incendie de la ville, seule cette église, peut encore accueillir la communauté villageoise. Vous pourrez y admirer le tombeau de Bonchamps. Le 18 octobre 1793, le général vendéen Charles-Artus de Bonchamps, blessé à mort au cours de la bataille de Cholet, s’illustra à Saint-Florent-le-Vieil, par un geste de pardon. Il gracia en effet 5000 prisonniers républicains détenus dans l’abbaye, alors que l’armée républicaine incendiait et massacrait aux alentours…

La ville sort dévastée de la Guerre de Vendée. Dans le village, seule une maison est restée intacte, les autres étant endommagées ou détruites. La commune perd la majorité de ses habitants, fusillés ou réfugiés.

Un lieu de mémoire
La colonne de la duchesse d’Angoulême a été élevée en 1823 à l’occasion de la venue de Marie-Thérèse de France (1778-1851), fille aînée de Louis XVI et Marie-Antoinette et duchesse d’Angoulême.
Haute de 15 mètres et construite sur le Montglonne dans les jardins de l’abbaye de Saint-Florent-le-Vieil, la colonne surplombe la Loire.
En visite à Saint-Florent, le 22 septembre 1823, la duchesse d’Angoulême fut invitée à découvrir les travaux du monument de Bonchamps sur lequel travaillait le sculpteur David d’Angers. Le corps du général vendéen, inhumé à la sauvette dans le cimetière de Varades avait été exhumé le 20 octobre 1817 par le comte Arthur de Bouillé, gendre du général, puis déposé dans sa paroisse de La Chapelle-Saint-Florent, en présence d’un grand nombre de soldats et d’officiers de l’armée de Bonchamps.

Ses restes furent à nouveau transférés, cette fois à Saint-Florent, le 18 juin 1825. L’inauguration solennelle du superbe mausolée aménagé en son honneur dans le chœur de l’abbatiale de Saint-Florent par l’architecte Achille Leclerc, eut lieu le 11 juillet suivant. D’anciens vétérans de la Grande Guerre vinrent à Saint-Florent rendre les honneurs à leur général. David en profita pour dessiner les portraits d’une soixantaine d’entre eux. Lors des travaux de restauration du chœur en 1890, le tombeau fut déplacé avec soin une dernière fois, dans le transept nord de l’église.

Julien Gracq, de son vrai nom Louis Poirier, est né le 27 juillet 1910 à Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire) et mort le 22 décembre 2007 à Angers. Traduites dans vingt-six langues, étudiées dans des thèses et des colloques, proposées aux concours de l’agrégation, publiées de son vivant dans la bibliothèque de la Pléiade, les œuvres de Julien Gracq ont valu à leur auteur une consécration critique presque sans équivalent. Aujourd’hui vous pourrez si vous le souhaitez accompagner ses pas sur “La Promenade Julien Gracq” qui lui est dédiée.

Office de Tourisme Une Autre Loire
4 Place de la Févrière
49410 Saint-Florent-le-Vieil

Du 1er mai au 20 septembre : 7 jours sur 7 de 10h à 12h30 et de 14h à 18h (jusqu’à 18 h 30 en juillet-août)
Du 21 septembre au 30 octobre : du lundi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30
www.uneautreloire.fr