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Animaux : la pollution, fléau du XXIème siècle

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Vous avez peut-être parcouru des centaines de kilomètres durant l’été, consommé de nombreuses boules de glaces en petit pot, égaré votre serviette lors d’un départ précipité de la plage … Chaque jour, involontairement voire inconsciemment, nous polluons notre terre. Désormais nous le savons, c’est pourquoi nous essayons de nous responsabiliser au quotidien.
Mais qu’en est-il des animaux de compagnie ? Tout comme leurs maîtres et en toute logique, ils polluent également au quotidien. Tentons de décrypter ce phénomène bien éloigné de nos priorités.

Halte à la consommation excessive

A leur insu, les chiens et chats consomment, gaspillent et détruisent à leur niveau une partie des ressources de la planète bleue. Il est toutefois important de préciser leur entière dépendance à l’Homme. Le jour où nous croiserons nos braves bêtes dans les rayons du supermarché n’est en effet pas arrivé ! Friandises, jeux et autres accessoires complètent les rayons déjà remplis de paquets de croquettes aux saveurs variées. En effet, la société de consommation pousse les murs des supermarchés toujours plus loin. Un choix démentiel s’offre alors à nous même si cela tend à changer avec la prise de conscience globale qui agite les citoyens du monde.
Afin de limiter l’émission de CO2 de vos animaux, essayez de favoriser les articles sains comme certains aliments ou la litière biologique par exemple. Privilégiez les accessoires et les jeux de qualité et oubliez les coquetteries et objets superflus inventés par l’Homme (et pour l’Homme finalement).
En France, nous comptons autant d’animaux de compagnie que d’habitants alors pourquoi ne pas montrer l’exemple ?

L’empreinte carbone des animaux de compagnie

Prenons l’exemple américain riche en illustrations. Plus de 160 millions de chiens et chats peuplent les Etats d’Amérique, soit un animal pour deux habitants. Imaginez donc le nombre de paquets de croquettes consommé chaque année.
La consommation des chiens et chats américains constituerait environ 25% de la malbouffe totale américaine selon une étude publiée par PlosOne en 2017. Environ 60 millions de tonnes de CO2 émis par an est directement lié à ces repas journaliers. Si on intégrait ces petites bêtes au classement mondial de la consommation de nourriture par an (par les humains, précisons), elles arriveraient largement dans le top 10 selon l’auteur de cette étude Gregory Okin.
Un autre travail de deux professeurs de l’université de Victoria (Etats-Unis), Brenda et Robert Vale, est encore allé plus loin. Selon eux, en un an, un chien moyen serait autant néfaste pour la planète qu’un 4×4 Toyota roulant 10.000 kilomètres (en incluant la construction et l’essence). Il faut préciser que seuls les américains osent comparer un être vivant à un SUV… L’empreinte carbone d’un chat serait, elle, sensiblement inférieure.