La porte de Gesvres est fréquentée par près de 90 000 véhicules par jour en moyenne sur le périphérique de Nantes et on peut constater chaque jour que cet équipement est sous dimensionné par rapport au trafic routier, ce qui devrait bientôt rentrer dans l’ordre grâce à un chantier d’envergure qui commence tout juste.
C’est le dernier tronçon du périphérique nantais à être encore à deux fois une voie. Et pas seulement le matin et le soir mais pratiquement en permanence il met à rude épreuve nos nerfs d’automobilistes. Ce goulot d’étranglement est fréquenté par 87 000 véhicules par jour en moyenne en 2020, et qui pourrait l’être à 115 000 d’ici 2044. Pour réduire les embouteillages, élargir la route est donc une priorité ; en effet passer de 2 voies à 70 à un virage à une seule une voie à 30 km/h, forcément pas besoin d’être ingénieur pour comprendre que ça va créer des problèmes…
Les gestionnaires, la DirOuest et Cofiroute, l’ont compris. Les pouvoirs publics aussi. Ils ont mis sur la table 47,9 millions d’euros pour un chantier de trois ans programmé à partir de 2021.
Le chantier colossal, d’une durée de 36 mois minimum, vise à créer deux nouvelles bretelles de 2×2 voies entre les portes de Rennes et La Chapelle-sur-Erdre, à hauteur donc de la porte de Gesvres sur le périphérique de Nantes.
A partir du dernier trimestre 2021 est prévue la partie la plus spectaculaire des travaux avec « la déconstruction et la reconstruction du pont de La Chapelle » ce qui angoisse les habitant de la commune en vue des perturbations probables engendrée par les travaux, mais on n’a rien sans rien…
Si tout va bien sur ce chantier, il se terminera courant 2024, espérons car pendant ce temps les perturbations seront vraiment importantes.
Il est à noter que l’aménagement comprend des talus à forte pente pour limiter la destruction des zones boisées ainsi que la restauration de 2500 m² de zone humide.
Le prochain chantier sera l’élargissement du pont de Bellevue…