Une ville chargée d’histoire
Le centre piétonnier regorge de sites incontournables architecturalement et historiquement parlant. A ne pas louper, le bijou de construction que sont Les Halles. Construites originellement en 1810, elles sont réaménagées en 1890 dans la continuité du pavillon Baltard, un monument parisien imaginé par l’architecte éponyme sous Napoléon III et qui sera salué par des personnalités comme Eiffel ou Verlaine (« Les dentelles de Vulcain » selon ses propres mots). En 2021 d’ailleurs, les Halles des Sables d’Olonne finissent 7ème au concours du plus beau marché de France. A deux pas de là, un autre lieu au fort potentiel insolite attire notre regard : la rue de l’Enfer. En effet, avec ses 40 cm de large au sol, elle est inscrite au Guinness Book des records comme la rue la plus étroite au monde ! Pour voir plus grand, il suffit de se diriger vers le remblai qui borde la plage et qui nous offre une jolie balade vers le centre piéton. Ce n’est pas à proprement parler un remblai, mais plutôt une succession de promenades construites à l’origine pour contrer les assauts de la mer et de l’ensablement. Depuis des rénovations entre 2008 entre 2013, le remblai se caractérise désormais par la priorité donnée aux piétons, aux vélos ainsi qu’à la végétation de bord de mer. Bordant l’allée, de villas balnéaires datant du 19ème siècle allient architecture typique d’une ville côtière et éléments audacieux et respectueux de l’histoire des lieux. A noter la présence en pays d’Olonne de nombreux moulins plus ou moins bien conservés, véritable témoignage de la production de farine au cours des siècles. Idéalement positionnés en plein vent sur le haut des dunes du littoral, on recense jusqu’à 18 moulins au 11ème siècle, l’âge d’or de l’industrie meunière de la région.
Une nature sauvage et variée
En retrait du littoral, des zones de marais situées au nord des sables abritent une faune et une flore riche et spécifique. Rendez-vous à l’observatoire de réserve ornithologique de l’ile d’Olonne pour observer les oiseaux dans leur milieu naturel (de préférence tôt le matin ou tard le soir). Des volatiles oui, mais aussi des chevaux, des moutons, et l’occasion de profiter de la superbe luminosité à ces heures de la journée. Dans des décors qui rappellent à certains instants la Camargue, il sera même possible de visiter les environs en bateau ou en canoë (plus sportif !). Plus classique, on peut se rabattre sur le vélo, meilleur moyen de locomotion pour profiter comme il se doit de ces paysages pittoresques. Mais on retrouve cet aspect sauvage dans d’autres endroits de la ville, notamment près du Puit de l’Enfer sur la côte sauvage. Derrière ce nom intriguant se cache une faille perpendiculaire au front de mer dans laquelle les vagues s’engouffrent avec fracas à marée haute. Attention néanmoins, c’est un site non protégé, alors pas besoin de s’approcher de trop près pour profiter du spectacle. Toujours dans un environnement naturel, le port Bourgenay et sa digue proposent différents types d’excursions et de promenades en mer afin de découvrir le littoral vendéen. Ce petit port de plaisance familial propose même des sorties d’initiation à la pêche.
Loisirs et gastronomie
Piscine et balnéo, diners aux chandelles, dégustation de vins,…il y a toujours de quoi agrémenter une échappée Sablaise ! La ville propose de très beaux terrains de golf, des activités de parachutisme et d’équitation, et est très bien équipée en matière de cyclisme (pistes cyclables,…).Mais par-dessus tout, en tant que ville de départ du Vendée Globe, les Sables d’Olonne propose une offre très diversifiée de sports nautiques et de glisses, dans ses nombreuses écoles de surf et de voile. De toute manière, la ville reste un spot idéal pour amateur de belles vagues. Pour petits et grands, on pourra faire un détour par l’Ecozoo, qui en plus de s’engager concrètement dans la préservation de la biodiversité locale nous permet de découvrir de multiples espèces étonnantes et exotiques : pandas roux, lions de l’Atlas, gibbons à mains blanches, etc. Trois hectares de végétation foisonnante et d’animaux menacés et peu représentés dans les autres structures. Et après l’effort, le réconfort ! Installez-vous dans l’un des nombreux restaurants de la ville. De la brasserie à la crêperie en passant par les spécialistes de crustacés, un large choix s’offre à nous. On trouvera de nombreux comptoirs proposant de déguster des huitres, notamment au port de la Guittière (le plus petit de France). Ici, on se fera servir des huitres à la coque brune au goût particulier très apprécié des fins gourmets. N’oubliez pas de réserver pour une bonne place !
