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Salon Européen des Pêches

Le salon Européen des Pêches, est devenu le rendez-vous incontournable européen des passionnés de pêche. C’est le salon pour toutes les pêches et les bateaux.

C’est le seul salon français de la pêche placé sous le haut patronage du Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de la Mer. Une reconnaissance unique et méritée. Toutes les grandes marques de la pêche sportive sont représentées par leurs distributeurs nationaux et s’exposent à un public passionné, et bien entendu tous les fabricants français sont présents sur «leur » salon. Une large gamme de bateaux et d’embarcations légères propices à la pratique de la pêche sportive sont présents avec les grandes marques, les fabricants, les importateurs, les petits chantiers de construction.

La pêche en Loire-Atlantique
Avec ses 4000kms de cours d’eau et ses 600ha de plans d’eau, le département offre un grand potentiel halieutique : Les cours d’eau y sont nombreux et présentent une grande variété de morphologies, allant des ruisseaux courants aux grands cours d’eau calmes, de l’emblématique et sauvage fleuve Loire jusqu’aux «dédales» de marais estuariens. Les espèces rencontrées sont à l’image de cette diversité : gardons, brèmes, perches, brochets, anguilles, truites, black-bass, silures, sandres, barbeaux, carpes,… La pêche estuarienne autorise la rencontre d’espèces moins courantes en eaux douces telles que le flet, le mulet, l’alose, la lamproie marine et même le bar, qui s’aventure en Loire, assez loin de ses habitats maritimes !
La pêche en rivière est une activité qui peut se révéler être une vraie partie de plaisir si on maîtrise les bases nécessaires pour devenir un bon pêcheur. Pour contrer la difficulté, il faudra du temps, de la délicatesse et un minimum de curiosité sur l’environnement.
Avant toute chose, il faut savoir observer le milieu et ses habitants. L’observation peut se faire directement sur place, à la surface de l’eau. Elle permet de reconnaître les insectes postés sur la surface de la rivière qui se font manger par les poissons pour ainsi évaluer la chasse du poisson ou faire une mouche. Il est possible aussi de repérer où se situent des bancs de poissons. En rivière, lorsqu’on se déplace dans l’eau il faut faire preuve de discrétion bien entendu. Des mouvements brusques et sans la moindre attention sont vite repérés par les poissons qui ont l’habitude de se planquer devant les prédateurs. Il faut se déplacer le plus lentement possible et avec délicatesse ; lever le pied plus haut, sans provoquer de remous et donc de bruit. Moins l’eau est profonde, plus l’ombre portée par le pêcheur peut être conséquente et effrayer le poisson.
Les lancers bruyants pour certains poissons sont également à éviter. La patience, c’est un atout indispensable dans le caractère du pêcheur.

Conseil et astuce
Quand la pêche se fait sur le bord de la rive, il peut être utile pour les amateurs de prévoir des occupations comme la lecture, le dessin et ainsi profiter pleinement de l’environnement et s’en imprégner.
Il est parfois agréable, en famille ou entre amis de pique-niquer au bord de l’eau et ainsi rendre pour certains la pêche moins longue, ennuyeuse, et résoudre le problème de la patience.

Une carte pour pratiquer la pêche de loisir
Les droits de pêche (berges, rives) appartiennent soit à l’Etat (fleuves, canaux navigables), soit à des propriétaires riverains (rivières, lacs, étangs).
Les Associations Agréées de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique (AAPPMA) et les fédérations qui les regroupent louent ou acquièrent ce droit de pêche pour permettre aux pêcheurs de pratiquer leur loisir favoris.
La carte de pêche est donc avant tout un droit d’accès et d’exercice sur ces territoires. En prenant une carte de pêche, vous participez également au financement des missions d’intérêt général des AAPPMA, des fédérations à l’échelon départemental, la protection du milieu aquatique.
Aujourd’hui, exception faite du spécialiste monomaniaque (un poisson, une méthode) la majorité des passionnés maîtrise plusieurs techniques, s’intéresse à plusieurs espèces, fréquente différents plans d’eau, et possède beaucoup plus de matériel qu’autrefois.
En bateau on peut facilement emporter plusieurs cannes, six boites de leurres et deux kilos de plombs divers, sans parler des accessoires qui rendent la vie plus facile et la pêche plus efficace.
Il en va tout autrement pied. Il y a des lois que l’on ne peut pas transgresser, et la pesanteur en fait partie.
Le pêcheur du bord itinérant est donc confronté à des choix et des impératifs d’organisation.
Le choix de la canne est quelque part assez simple. Si l’on cible une espèce précise avec un nombre limité de techniques, une canne spécialisée convient bien.Si au contraire on décide de pêcher plusieurs espèces avec un éventail de techniques variées, une canne polyvalente est indispensable.
Sous l’influence du street fishing (pêche en ville) on trouve désormais des systèmes de transport et de rangement bien plus fonctionnels et pratiques que la musette ou le sac dos dans lesquels tout finissait en vrac.
À l’heure où de plus en plus de pêcheurs relâchent leurs prises, la façon de prendre vaut souvent plus que ce que l’on prend…
En fonction du secteur et des espèces dominantes, de la saison, des conditions climatiques et des niveaux d’eau, il faut choisir une façon de pêcher : leurres durs, souples ou métalliques, ce qui détermine le choix de la canne et de la tresse.
Pour pouvoir manger un poisson frais tout juste sorti de l’eau tout en se relaxant en pleine nature, beaucoup de particuliers s’initient à la pêche au coup, au lancer, à la traîne ou encore à la mouche. Cependant il ne suffit pas d’un simple asticot pendu à une canne en bois pour appâter du poisson. A chaque type de pêche correspond un matériel sophistiqué et des techniques à appliquer avec précision.

L’équipement de base
– La canne à pêche : Elle doit être à la fois maniable, légère et résistante. le choix de la canne dépend de la technique et du lieu de pêche . Pour débuter, privilégiez une canne télescopique ou à emmanchements d’une longueur maximum de 5 m avec un moulinet monocorps. Testez en magasin la facilité de montage (anneaux, moulinet) et la prise en main.
– Le fil de pêche : Il est choisi en fonction du poisson visé, de sa force, de sa taille et de son poids. En règle générale, plus le poisson est gros et plus le fil est épais. Toutefois la ligne doit rester la plus invisible possible et certains fils de pêche, à la fois fins et résistants, permettent de pêcher différents poissons en toute discrétion. Une bobine en nylon transparent d’environ 30 mètres pour une charge maximale de 2 kg sera un bon compromis pour une première approche.
– L’hameçon : Sa taille, sa forme (hampe) et son poids dépendent du poisson pêché et du type d’appâts utilisé. Pour éviter la corrosion due au sel de mer, il est préférable d’opter pour un modèle inoxydable.
– Les plombs : Positionnés en bas de ligne juste au-dessus de l’hameçon, ils maintiennent l’appât en profondeur tout en tendant le fil à la distance voulue. Le nombre (ou le poids) des plombs sera réglé de sorte que le flotteur reste stable à la surface de l’eau.
– Le flotteur : Maintenu en surface, il indique la présence d’un poisson en bout de ligne. En fonction du courant, des vents, de la profondeur et du type de poisson, sa forme (cylindrique, conique, effilée…) sera adaptée pour assurer la stabilité de la ligne tout en permettant une certaine mobilité.
– Les appâts : Naturels ou artificiels, de toutes les formes et couleurs, la liste des leurres est longue. Le ver étant le plus polyvalent, un assortiment de plusieurs variétés d’asticots et de leurres souples, vous permettra de diversifier vos prises. Privilégiez toutefois les vers vivants accrochés en entier sur l’hameçon.
– La panière : Afin de stocker votre poisson pêché, n’oubliez pas de disposer à proximité de la ligne, un panier de pêche, une nasse ou un simple sceau (suffisamment grand pour éviter que les poissons s’échappent). Pratique et fonctionnel, le panier-siège, à poignée ou à bandoulière, vous permettra de ranger votre matériel, d’entreposer le poisson et de vous asseoir entre deux prises.

Du 14 au 16 février – Parc des Expositions – Nantes
www.salon-peche-mer.com