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Restauration de l’Abbaye de Villeneuve

Rachetée en 2020 par le groupe Akena, l’Abbaye de Villeneuve, aux Sorinières, a subi de gros travaux pour devenir un hôtel 4 étoiles de standing

Très importante au XVème siècle l’abbaye est victime de la révolution, l’église est détruite, beaucoup de batiments brulés et les tombes des seigneurs sont profanées et leurs cendres jetées au vent.

L’Abbaye de Villeneuve a été construite en 1201 par des moines cisterciens. Partiellement endommagée par le poids des siècles, elle avait été transformée en hôtel en 1974.

C’est une vieille dame âgée de plus de 800 ans. Et elle s’apprête à tourner une nouvelle page de son histoire. Fermée au public depuis près de deux ans, l’Abbaye de Villeneuve, aux Sorinières, au sud de Nantes, a réouvert ses portes le 15 juin en tant qu’hôtel quatre étoiles. Le bâtiment médiéval, dont il reste certaines parties datant du XIIIe siècle, était déjà un établissement hôtelier haut de gamme depuis 1974. L’ancien propriétaire, qui avait transformé la bâtisse alors à l’abandon, y avait reçu certains clients prestigieux, à l’image du Dalaï Lama (2008), de Catherine Deneuve ou de l’équipe de France de football menée par Zidane.

Mais il avait choisi de passer la main en 2020 et c’est le groupe Akena qui est devenu acquéreur de cet écrin atypique. « C’était un hôtel connu par beaucoup de monde, bien placé, très attirant par son passé, mais qui ne correspondait plus trop à l’époque. Il a fallu changer énormément de choses pour en faire un 4 étoiles étendard pour notre groupe », explique Marc Plisson, président d’Akena.

« Le résultat est époustouflant »

Plus de 6 millions d’euros ont été investis pour restaurer l’abbaye, moderniser les 18 chambres et ajouter un bar, une brasserie, une cave à vins ouverte à la dégustation et un club à cigares. « Les travaux ont duré deux ans, indique Marc Plisson. Le chantier a été colossal, notamment pour l’électricité et la fibre. On a aussi fait quelques choix audacieux mais le résultat est époustouflant. Ça va au-delà de ce qu’on imaginait. On tenait à donner une dimension chic tout en apportant une ambiance cocooning, où l’on se sent à l’aise. »

Le restaurant gastronomique a été conservé mais sa carte a été revisitée, en lien avec Philippe Legendre, ancien chef triplement étoilé du Georges-V.

L’hôtel dispose aussi de deux salles de séminaires, d’une grande salle de réception, d’une piscine circulaire, d’un vaste jardin arboré et à l’arrière de l’abbaye, les chambres, le lobby et les restaurants donnent sur la piscine et le jardin. Comptez de 150 à 490 euros la nuitée.

« Au niveau des services, on pourrait prétendre à du 5 étoiles », considère Thierry Kremper, le nouveau directeur, lequel confie avoir l’intention de créer une « dizaine de chambres supplémentaires » à moyen terme.

Quant aux éléments historiques, ils ont été précieusement sauvegardés, notamment l’ancien cloître construit par les moines cisterciens. « Ce patrimoine exceptionnel devait être valorisé. On sent que les pierres ont du vécu quand on entre ici », insiste Thierry Kremper. La nouvelle Abbaye de Villeneuve emploie une quarantaine de salariés, contre une douzaine auparavant.

Il s’agira du 27e établissement français du groupe hôtelier Akena, basé à Rezé. Son premier en catégorie 4 étoiles. En pleine croissance, l’enseigne va passer à 35 hôtels d’ici à 2023.

© Abbaye de Villeneuve

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